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262 LA KÉFOBME POSTALE Pour simplifier et accélérer le service, le principe de l'affranchis- sement serait la règle, le non affranchissement serait l'exception. Le gouvernement ferait vendre des enveloppes timbrées et des timbres volants, en autant de types différents qu'il y a de caté- gories de poids dans l'ensemble de la tarification nouvelle. Le coût de chacun de ces types serait égal à la taxe correspondant à la catégorie que ce type représenterait. Ces enveloppes timbrées et ces timbres volants serviraient pour affranchissement des lettres, hors bureau. Tout affranchissement fait dans les bureaux de l'administration, c'est-à -dire sans employer une enveloppe timbrée ou un timbre vo- lant, serait passible d'une surtaxe composée d'autant de fois 0,05 c. qu'il y aurait de fois 15 grammes dans le poids de la lettre ainsi affranchie. Toute lettre non affranchie serait passible d'une surtaxe de moitié en sus de la taxe que lui aurait imposé le tarif, à raison de son poids. Toute lettre affranchie sous un timbre d'une catégorie infé- rieure à la catégorie dont, par son poids, elle ressortirait en réalité, serait passible d'une surtaxe de double port. Enfin, toute lettre pesant plus de 250 grammes serait refusée. Le travail que nous avions entrepris est terminé. Ce travail a eu pour objet la réforme postale, seulement en ce qui con- cerne le service des lettres. L'administration des postes com- prend cependant d'autres services , dans lesquels il importerait beaucoup d'inlroduire d'utiles et radicales améliorations. Mais, en multipliant les questions à examiner, on s'expose à l'inconvénient d'examiner moins profondément et moins bien. Il valait mieux traiter seulement la question principale qui domine et dirige toutes les autres. La solution d'une telle question entraîne implicitement une solution générale identique. Le service des lettres occupe dans l'administration des postes une importance qui domine tous les