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DU COURS 1)E ZOOLOGIE. 295 reconstruit en entier l'animal, et en raconte f histoire avec autant de précision peut-être que si son espèce vivait encore. Aussi les problêmes si ardus, qui embarrassaient tant cette science, furent-ils bientôt résolus et ce fut la révélation d'un monde immense, resté jusqu'alors complètement ignoré. Cuvier admet des créations variées qui se sont succédées, et, avec sa sagacité si sûre, il démontre que les fossiles des ter- rains les plus anciens avaient appartenu à des animaux consi- dérablement différents des animaux qui ont laissé leurs débris dans les lerrains les plus récents; qu'ainsi, trois grandes catastrophes ensevelirent trois créations entières dans de» couches successives de terrains divers. Les travaux zoologiques de M. de Blainville comprennent diverses études, aboutissant à des classifications zoologiques ingénieuses dont la plus récente est, en esquisse, celle-ci: Trois sous-règnes, Ie1' des zygozooaires ou animaux pairs. . 2 e des aclinozoaires ou rayonnes, 5classes. 3e heterozoaires irréguliers. . . l cl sous type, vertébrés vivipares. Mami- Jr r ,„. osteozoaire ' e yP .a . fères, 5 classes. ou vertébrés. 2e sous type, vertébrés ovipares, 6 classes. 2e type entomozoaircs 7 classes. 3e type malacozoaires 3 classes. 4° type intermédiaires 3 classes. Encore plus que Cuvier, M. de Blainville semble se péné- trer de l'importance, si haute en zoologie, du système nerveux et il le considère comme la chose essentielle de l'organisation animale; aussi paraît-il rester plus fidèle à ce principe, lorsqu'il s'efforce de démontrer que des animaux de types différents peuvent s'élever, par le développement de leur système ner- veux, à un même degré d'animalité. C'est avec cotte pensée