Revue du Lyonnais » série 1 - n°24 ( 1846 ) » pp.129

                         PAR       LKS CI1KM1NS 11F, FKR.                                       129




                   TARIF PAR TETE ET PAR KILOMETRE.




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                                                                              es
                                                                     *S       0
                                                               w            a e*
                                                               G     «
                                                                     n
                                                                    -w
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                                                                              K
                                                                                                «
                                                                                                «
                                                                                                H
                                                                                                O
                                                                     fe
                                                                                 H
VOYAGEURS I Voitures couvertes, garnies et fermées f7 "cT                  f.     0.       f.       c.

NON COMPRIS !       à glaces ( i r c c l a s s e )             o,   07    0,     o3    0,       IO

   L'IMPÔT     ! Voitures couvertes, fermées à glace et
DU DIXIÈME sua j    à banquettes rembourées(2 e classe).
                                                               ° o5
                                                               >          0,     02 5 0 ,       07 /»

   LE PRIX     I Voitures couvertes et fermées avec
 DES PLACES. '      rideaux ( 3 e classe).           . . . .   o, o3      0,     025 0 ,        o55




   L'État, exécutant les chemins de fer d'après les principes
posés dans la loi de 1842, aurait pu supprimer le droit de
péage et doubler celui de transport pour subvenir non seu-
lement aux frais de traction et de voitures, mais encore à ceux
de l'entretien et du renouvellement des rails. Les prix seraient
alors devenus, pour les premières, 7 centimes, pour les se-
condes, 5 centimes, et pour les troisièmes, 3 centimes. Avec
ces prix, il y aurait eu au-delà de ce qu'il fallait pour donner
aux Compagnies fermières des bénéfices considérables, et
cependant les voies ferrées auraient été à la portée de celte
classe moyenne qui fait en France la plus grande partie de la
 nation. Notre population ouvrière, et mieux encore notre
 population agricole, dont l'existence ne saurait être qu'une
 suite non interrompue de labeurs et d'économie, auraient pu,
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