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DANS'LES UNIVERSITÉS DE L'ALLEMAGNE. 17 il une précision suffisante, ne nous paraît pas être à l'abri de toute critique , lout vrai disciple de Hcrbart se bitte de décla- rer qu'il n'y a pas en philosophie de science (bndamcndale à laquelle les autres parties du système seraient subordonnées. Au dire de Hartenslcin et de Drobisch, ni la métaphysique, ni la critique de la faculté de connaître ne sauraient aspirer au titre de philosophie première. La psychologie surloul, basée, selon ces penseurs, sur la métaphysique, ne pourrait qu'à tort revendiquer l'honneur de servir d'introduction à l'étude de la nature des choses. Au mépris de l'évidence qui nous enseigne a commencer par la solution des questions dont l'objet est le plus à notre portée, el sans écouter le puis- sant instinct qui nous pousse à mettre de l'unité dans nos vues, à subordonner tous nos jugements à un principe su- prême, Drobisch et son collègue proclament d'un commun accord que trois sciences coordonnées, essentiellement dis- tinctes et nullement dépendantes l'une de l'autre constituent l'ensemble des sciences philosophiques. Le point de vue sous lequel on élabore les notions données, tel est leur principe de division. On peut se proposer, disent-ils, pour but unique du tra- vail sur les idées reçues d'y mettre de la netteté, de la clarté ; alors on reste dans le domaine de la logique. Mais quelquefois, a mesure que les idées deviennent plus claires, les contradictions qu'elles impliquent deviennent plus manifestes, la difficulté de concilier les termes contraires de- vient plus évidente. 11 s'agit alors de faire disparaître ces oppositions en modifiant les idées qui s'entrechoquent, en les complétant par des éléments nouveaux : ce travail est du ressort de la métaphysique dans laquelle rentre la psycho- logie comme la partie la plus importante de la métaphysique appliquée. Il est enfin dans l'entendement humain une série d'idées