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548 La réorganisation de l'école médicale de Lyon était depuis longtemps réclamée ; elle répondra par ses résultats aux sacrifices que la ville s'est imposés pour créer un si utile établissement. Cette affaire, qu'entouraient des difficultés de plus d'un genre, est une de celles qui nous intéressent le plus, et dont la conclusion est due au voyage que M. le maire de Lyon vient de faire à Paris. — Le journal que la Société de médecine de Lyon est décidée à publier, paraîtra chaque .mois, à partir du 1 e r juillet prochain, par cahier de quatre à cinq feuilles in-8°. Le comité de rédaction se compose de MM. de la Prade, Bonnet, Imbert, Lusterbourg, Mouchon, Nepple, Pravaz et Rougier, secrétaire-général, rédacteur en chef. — A l'entrée de la route de Beaurepaire, à Vienne, on a trouvé de pré- cieux débris; savoir: 1° Un magnifique chapiteau de marbre représentant un trépied entouré de serpents et surmonté d'une tête d'enfant. On voit déjà deux chapiteaux semblables, l'un au musée, l'autre à Valence, chez M. de Chièze, venu également de Vienne. Les attributs qui distinguent ces chapiteaux peuvent faire conjecturer qu'ils ornaient un temple d'Apollon ; 2° Une statue d'homme, dont il ne reste que le bas du corps et une jambe, et qui rappelle par la richesse de sa carnation la belle statue de M me Michoud, à Sainte-Colombe, que M. Mérimée croit être une Latone. 3° Des chevaux qui se mêlent et se précipitent. Ce fragment inestimable présente, par la confusion hardie et pittoresque des poses, quelque rapport avec les batailles de l'arc d'Orange. On a aussi découvert l'angle d'une mosaïque, qui se trouve engagé dans le terrain d'un jardin. M. le sous-préfet s'est empressé de traiter avec le propriétaire, afin de pouvoir en opérer l'entier dégagement et l'enlèvement, s'il y a lieu. — M. le comte Gustave de Damas vient d'être élevé par le shah de Perse au grade de maréchal d'empire. Ce monarque lui a, en même temps, fait donation du palais de Niagaritz et assuré une pension de 1,500 tomans (72,000 fr.). Dans le firman rendu à cet égard, M. le comte de Damas est désigné comme le plus grand homme de la chrétienté. £f