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DES ENFANTS TROUVÉS. Les lois qui régissent l'œuvre des enfants trouvés et aban- donnés ont éprouvé des modifications nombreuses, et si ces modifications reproduisent assez fidèlement le caractère de l'époque où elles devinrent nécessaires, on n'y trouve jamais qu'on ait songea imposer aux communes l'obligation absolue de pourvoir seules aux dépenses que cette œuvre entraînait. A toutes les époques, on reconnaissait qu'il y avait néces- sité impérieuse d'assurer le sort des infortunés confiés par le crime ou la misère à la charité publique ; mais à toutes les époques aussi, dans les temps anciens, comme de nos jours, la charge, paraissant trop lourde à ceux qui la suppor- taient, ils cherchèrent à s'en affranchir, et l'on peut dire, avec Merlin, que l'une des plus importantes questions que (1) Extrait d'uu rapport fait au conseil municipal do Lyon, dans sa séance du 13 mai 1841.