Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                                438
s'observent. Mgr. de Bonald, archevêque et cardinal, peut en
savoir maintenant quelque chose. Son discours aut,roi l'a mis
au plus mal avec les légitimistes, et ce n'est pas là, à l'heure
qu'il est, un point si indifférent dans la vie d'un évoque. Il faut
ajouter que les hommes sérieux et graves, à quelque opinion
qu'ils appartiennent, auraient voulu que le prélat s'en tint sé-
vèrement à sa lettre de prise de possession, lettre que celle
Revue a fait connaître à ses lecteurs et louée avec raison.
   Mgr. de Bonald, s'il eût suivi cette ligne qu'il s'était tracée,
n'aurait pas eu à subir les reproches de quelques feuilles, de
la Mode, entre autres, ni à entendre parler de libelles et de
pamphlets. Les écrits de ce genre, si méprisables qu'ils soient,
ont toujours quelque portée ; ils sont par un certain endroit
l'aveu de l'opinion indépendante et libre.
   Mais en tout état de cause, il est sûr que le pouvoir fait des
avances au clergé, et nous croyons que, dans le grand combal
des opinions et des intérêts les plus graves, le clergé, s'il veut
se concilier l'amour et la vénération, doit avant tout prendre le
parti des populations, accorder au pouvoir le respect et l'o-
béissance, tant que le devoir religieux n'est point engagé,
mais laisser au pâle et éternel troupeau des courtisans, les
petites flagorneries dont celui-ci ne se fait pas faule.




   DES TABLEAUX DU GUASPRE-POUSSIN,

                  TROUVÉS A LA MAISON PILATA.



  « Le baron Fouquières est venu me trouver avec sa gran-
deur accoutumée, » dit Poussin, dans une de ses lettres à M.
de Chanlelou, « il trouve fort mauvais qu'on ait mis la main
à l'ornement de la grande galerie, sans lui en avoir com-
muniqué autre chose; il prétend avoir un ordre du roi, et