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377 Et même toute une semaine, Bref, quand j'épuiserois ma veine [ Exagération à part ), Je ne déduirois pas le quart Ni de la pompe magnifique, Ni de l'allégresse publique, Ni des beaux discours concertés Dont on reçut leurs Majestés Et même les hautes personnes Qui suivent de près leurs couronnes. Monsieur le duc de Villeroy Si constant serviteur du Roy, Seigneur prudent, esprit habile, Gouverneur de ladite ville, Politique des mieux sensés, Courtisan des plus avancés, Et l'archevêque aussi, son frère, Prélat que tout Lyon révère, D'une respectueuse voix, Les haranguèrent plusieurs fois, Les traitèrent, les régalèrent, Et tout-à -fait contribuèrent ([Sans jamais en paroitre las) A leur honneur, gloire et soûlas. Le duc de Villeroy mourut à Paris le 28 novembre 1685. Son corps fut apporté à Lyon et enseveli dans l'église des Car- mélites, où son frère, Camille de Neufville, archevêque de Lyon, lui fit élever un magnifique mausolée. Cet illustre prélat qui avait été promu lieutenant du roi au gouverne- ment de Lyon, le 16 mai 1646, exerça cette charge jusqu'à sa mort, arrivée le 3 juin 1693, peu de jours après avoir calmé une émeute populaire occasionnée par la disette des céréales. Les biographes et les panégyristes ne lui ont pas manqué (1). Pouvait-il en être autrement? Il avait préservé (•4) Ce fut Massillou qui prononça l'oraison funèbre de Camille; ses entrailles