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  dit M. Fortiad'Urban, avait comme négociateur donné des
  preuves de la plus haute capacité. Placé dans une situation
  nouvelle, il montra tout ce que peuvent un grand caractère
 et un esprit étendu (1). Lyon était alors menacé par d'autres
 ennemis : les sectateurs de Luther voulaient faire de cette
 cité le boulevard de la Réforme ; mais ils échouèrent dans
 toutes leurs menées, tant que dura l'adminislralion du cardinal
 de Tournon qui se démit de ses fonctions vers 1540, et qui
 mourut archevêque de Lyon le 22 avril 1562, huit jours avant
 la prise de cette ville par les troupes du baron des Adrets.
                                  1540.
    VIL JEAN D'ÀLBON (fils de Guichard), seigneur de Saint-
 André, sénéchal de Lyon, paraît avoir succédé immédiatement
  au cardinal de Tournon ; car on le trouve, dès le 1 e r juillet
  1540, qualifié de sénéchal et gouverneur de Lyon dans les
 actes consulaires de cette ville. Toutefois ce n'est que dans un
 de ces actes, daté du 23 septembre 1544, qu'on lui donne
 pour la première fois le titre de « gouverneur et lieutenant
 « général pour le roi a Lyon, pays de Lyonnois, Savoie et Dau-
  « phiné (2). » Henri II, par sa lettre du 21 mars 1546,
 lui accorda le gouvernement des provinces de Lyonnois, de
 Beaujolois et de Dombes, avec le titre de lieutenant général,
 et ordonna de l'admettre en cette qualité, nonobstant l'édit
 de François 1 er , du 6 mai 1545, où il était dit que le Beau-
joïois et la Dombes faisaient partie du gouvernement de Bour-
 gogne (3). C'est par erreur que, dans les Archives du Rhône,
VII, 293, on lui a donné le prénom d'André, en parlanld'une
revue générale des habitants de Lyon qu'il passa au mois
d'août 1544, et dans laquelle il se trouva 18,000 hommes en

  (1) Biogr. univ.
  (21 Copie de SI. Bregliol, VHI, 554.
  (3) Voyez ci-dessus la noie 5 de la page 2.