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   4° Et enfin les deux côtés de la nouvelle rue du Bessard.
   Or, pour pouvoir démolir en tant que de besoin toutes ces
maisons, il faudrait que la ville en fût propriétaire. Recher-
chons combien il lui en coûterait pour acquérir celte pro-
priété.
   Pour qu'une telle évaluation soit exacte, il faut nécessai-
rement y procéder par voie partielle, avec une sévère atten-
tion, et en tenant compte des charges,en quelque sorte excep-
tionnelles, qu'entraînerait le système d'acquisition dont il
s'agit. Ce devoir a été consciencieusement accompli. Un sen-
timent de réserve, qui sera sans doute approuvé, empêche
de donner ici le détail de ces évaluations ; leur total som-
maire sera seulement exprimé par masses selon les grandes
divisions ci-dessus indiquées.
   Le pâté de maisons assis au sommet de la rue de la Bou-
cherie el formant retour vers la place de la Miséricorde, a été
estimé valoir                                          700.000 f.
   Le massif de maisons formant le,côté sud de
la place de la Boucherie et la partie correspon-
dante formant le sommet nord-est de la rue du
Bessard, ont été évalués                              650,000-
   Le massif en saillie sur le quai d'Orléans en-
tre la place de la Feuillée et la rue du Bessard,
déduction faite des parties appartenant déjà à
la ville,, a été estimé                                200,000
    Ces trois masses ont ensemble une valeur de 1,550,000
   Il faut joindre à cette estimation celle du côté sud de la rue
du Bessard. Mais c'est sur ce point que porte la différence
 existante entre le plan proposé et le plan de 1840. Dans le
premier cas, en effet, il devient nécessaire d'acheter et de dé-
 molir de suite tout le côté sud de la rue du Bessard ; dans le
 second cas, il suffit à toute rigueur d'acheter et de démolir sur
le même côté, d'abord le n° 2, et ensuite depuis et y compris
le n° 16 jusques et y compris le n° 28. Yoici l'évaluation som-
 maire de chacune de ces subdivisions.