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simple remaniement des lieux, et revendrait tous les terrains
restés libres après l'exécution des modifications imposées aux
rues entourant les bâtiments actuels delà Boucherie des Ter-
reaux. Le travail qui va suivre a pour but de traiter la ques-
tion sous cet intéressant rapport.


                                1.


    La régénération du quartier de la Boucherie des Terreau*
 se divise en deux parties. Satisfaire à l'indispensable amélio-
 ration des voies de circulation de ce quartier, saisir celte oc-
 casion pour compléter cette amélioration par un embellis-
 sement bien entendu, également éloigné d'un luxe inutile et
 d'une mesquine parcimonie, tel est le double but auquel doit
tendre cette importante opération.
    Il est inutile de rappeler ici les raisons qui prouvent combien
le plan proposé dans la première partie de cet écrit satisfait
mieux que le plan adopté en 1840 au programme qui vient
d'être exposé. Ces raisons ont été suffisamment développées.
Il faut seulement examiner comparativement quelles seraient
les conséquences financières de l'exécution de chacun de ces
deux plans, afin de bien connaître quelles charges la ville
aurait à supporter selon qu'elle persisterait à conserver le
plan défectueux et incomplet de 1840, ou qu'elle adopterait
le plan rationnel de 1838.
   Deux hypothèses se présentent d'abord :1a ville exécutera-
t-elle immédiatement et par voie d'ensemble la régénération
projetée ; ou exécutera-t elle celte régénération lentement, à
mesure que les occasions lui seront successivement présentées
par l'initiative spontanée des propriétaires riverains.
   Il suffit d'examiner la distribution future des lieux, et l'ar-
rangement actuel des faits pour reconnaître que l'intérêt bien
entendu de la ville exige impérieusement l'adoption du pre-
mier de ces deux systèmes.