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318 SPERLING. LE BOURGMESTRE. Quant à moi, j'y renonce. Monsieur Olmers veut épouser LE BOURGMESTRE. Sabine, et Sabine le désire aussi. Je le voudrais aussi, à cause MADAME STAAR. do la tournure sérieuse Mais Et c'est pour cela qu'on me la grand'mère.... tire du lit? N'ai-je pas déjà mon- SABINE. tré clairement et franchement Il a un titre. mes sentiments au grand jour? LE BOURGMESTRE. Non, il n'en sera rien. M. STAAR. En a-t-il un vraiment? MADAME STAAR à la fenêtre. Mais il s'est passé bien des choses.... Tous les mauvais esprits sont- MADAME STAAR. ils donc déchaînés cette nuit ? Quel vacarme fait-on là -bas ? Qu'est-ce que cela me fait ? LE BOURGMESTRE. LE BOURGMESTRE. Vous voilà à propos. Venez un Monsieur peut nous tirer d'un peu ici, ma mère. Nous allons embarras très sérieux. célébrer les fiançailles. MADAME STAAR. MADAME STAAR. C'est égal. Dans la rue ? en plein air ? M. STAAR. dans la nuit et le brouillard? Ce serait quelque chose de beau. Sabine est restée cachée avec (Elle ferme la fenêtre). lui derrière le poteau do lanterne. LE BOURGMESTRE à Olmers. MADAME STAAR. Je vous le dis, Monsieur, l'af- Tant pis. faire de la coupable doit être ar- LE BOURGMESTRE. rangée, avant de pensera la noce. Maintenant elle ne trouvera OLMERS. plus de mari. Je prends tout sur moi. MADAME STAAR. Eh bien ! elle mourra comme SCÈNE XIII. une vénérable vierge. Mme STAAR en robe de chambre. LES PRÉCÉDENTS, LE BOURGMESTRE. MADAME STAAR. Monsieur est riche. Eh bien! Monsieur le substi- MADAME STAAR. tut de l'inspecteur des ponts-et- C'est la seconde chose. chaussées, quelles romanesques aventures avez-vous encore ! M. STAAR. SPERLING. Rempli de mérite Hélas ! il n'est plus question MADAME STAAR. de moi ! C'est la troisième.