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317 KLAUS. SBERLTNG. De tout mon cœur, si je pou- Barbare ! vais seulement par ce moyen re- SABINE. voir mon jambon. (Au moment où il va allumer la lanterne, il Olmers a de la fortune, il a un aperçoit Olmers et Sabine, et titre, il est l'ami du ministre... s'écrie :) Ah ! la délinquante ! la OLMERS. voilà en personne ! Et s'estimerait heureux d'at- LE BOURGMESTRE, M. STAAR, ténuer à la cour le malheureux SPERLING. événement dont il vient d'être témoin. Car on ne peut en dis- Comment! quoi! convenir, le cas est fâcheux, très KLAUS. grave. Et le diable avec elle ! LE BOURGMESTRE avec anxiété. LE BOURGMESTRE. Le pensez-vous, en vérité ? Avance ! avance ! maudite créa- M. STAAH de même. ture! Qu'avons-nous à craindre? KLAUS, prenant Sabine par le OLMERS. bras. Vous, Monsieur le Bourgmes- Où est mon jambon ? tre, vous serez destitué. SABINE se mettant à genoux. LE BOURGMESTRE avec effroi. Hélas ! mon père ! Tout de bon ? LE BOURGMESTRE, M. STAAR. OLMERS. Quoi ! Sabine ? Et vous, Monsieur le vice-pré- SPEKLING. sident du consistoire, vous irez La jeune fiancée? en prison. M.STAAR. KLAUS. C'est un prestige satanique. Sans rémission ? OLMERS. OLMERS s'avançant. Mais je prends tout sur moi, Monsieur le Bourgmestre.... et je réponds d'arranger cette af- LE BOURGMESTRE, M. STAAR. faire ! Notre hôte aussi ? LE BOURGMESTRE. SPERLING. Si vous pouviez Ne l'avais-je pas dit ? M. STAAR. LE BOURGMESTRE» Sabine. Mon frère doit aussi sentir que Comment es-tu là ? Mademoiselle deviendra, dans notre ville, un sujet de plaisan- SABINE. terie. Au milieu de la nuit, dans Demain, vous saurez tout. Le une rue ouverte, avec un jeune hasard nous a surpris.... J'aime homme : personne n'en voudra Olmers.... je déteste Sperling. plus.