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KLAUS. SBERLTNG.
De tout mon cœur, si je pou- Barbare !
vais seulement par ce moyen re- SABINE.
voir mon jambon. (Au moment
où il va allumer la lanterne, il Olmers a de la fortune, il a un
aperçoit Olmers et Sabine, et titre, il est l'ami du ministre...
s'écrie :) Ah ! la délinquante ! la OLMERS.
voilà en personne ! Et s'estimerait heureux d'at-
LE BOURGMESTRE, M. STAAR, ténuer à la cour le malheureux
SPERLING. événement dont il vient d'être
témoin. Car on ne peut en dis-
Comment! quoi! convenir, le cas est fâcheux, très
KLAUS. grave.
Et le diable avec elle ! LE BOURGMESTRE avec anxiété.
LE BOURGMESTRE. Le pensez-vous, en vérité ?
Avance ! avance ! maudite créa- M. STAAH de même.
ture! Qu'avons-nous à craindre?
KLAUS, prenant Sabine par le OLMERS.
bras.
Vous, Monsieur le Bourgmes-
Où est mon jambon ? tre, vous serez destitué.
SABINE se mettant à genoux. LE BOURGMESTRE avec effroi.
Hélas ! mon père ! Tout de bon ?
LE BOURGMESTRE, M. STAAR. OLMERS.
Quoi ! Sabine ? Et vous, Monsieur le vice-pré-
SPEKLING. sident du consistoire, vous irez
La jeune fiancée? en prison.
M.STAAR.
KLAUS.
C'est un prestige satanique. Sans rémission ?
OLMERS.
OLMERS s'avançant.
Mais je prends tout sur moi,
Monsieur le Bourgmestre.... et je réponds d'arranger cette af-
LE BOURGMESTRE, M. STAAR. faire !
Notre hôte aussi ? LE BOURGMESTRE.
SPERLING. Si vous pouviez
Ne l'avais-je pas dit ? M. STAAR.
LE BOURGMESTRE» Sabine. Mon frère doit aussi sentir que
Comment es-tu là ? Mademoiselle deviendra, dans
notre ville, un sujet de plaisan-
SABINE. terie. Au milieu de la nuit, dans
Demain, vous saurez tout. Le une rue ouverte, avec un jeune
hasard nous a surpris.... J'aime homme : personne n'en voudra
Olmers.... je déteste Sperling. plus.