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n'a pas levé les yeux de la per- sieur le vice-président du con-
sonne de ce vagabond. sistoire. (Ils se retirent tous
SABINE Ã Olmers. deux).
C'est vous.
M. STAAB. SCÈNE VII.
Hélas ! Nous nous donnons OLMERS, SABINE.
des airs de modestie. OLMERS.
OLMERS Ã Sabine,
Enfin ils sont partis!
Cela vous regarde SABINE.
SPERLING.
Mais il faut que nous rentrions
Et cependant nous supporte- aussi.
rons l'impertinence d'un étran- OLMERS.
ger.
Pas encore. La soirée est si
SABINE. belle.... si tiède. Encore un tour
Ceci est à votre adresse. de promenade devaDt la porte
M. STAAIÃŽ. de la ville.
Ma jeune nièce est trop fière SABINE.
de son minois. Etes-vous fou? Pourquoi pas
OLMERS à Sabine. plutôt dans votre carrière.
Notez cela. OLMERS.
SPERLING. Ou bien à travers les rues.
Et monsieur Olmers avec ses SABINE.
phrases de philosophie. Pas davantage. Voyez à quoi
SABINE. s'expose une jeune fille, lors-
Inscrivez cela sur vos tablet- qu'elle s'écarte d'un doigt des
tes. convenances ! Parce que je me
suis laissée attirer devant la porte
M. STAAB. de la maison, Monsieur pense
11 faut demain que cela finisse. tout de suite, qu'il peut parcou-
SABINE. rir avec moi le monde entier.
Avec l'aide de Dieu. OLMERS.
SPERLING. Une innocente promenade....
Demain les fiançailles. SABINE.
OLMERS à Sabine. Un joyeux voyage à travers la
Entre nous. vie à votre côté ; mais point-de
M. STAAB. cette promenade avant le ma-
Bonne nuit, monsieur le subs- riage. Ainsi, bonne nuit ! Demain
titut de l'inspecteur des ponts- présentez-vous de bonne heure
et chaussées. avec votre titre, et suivez ponc-
SPEItLINU. tuellement le reste de mes ins-
Reposez agréablement, mon- tructions.