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                                 a 02
SABINE à Sperling, faisant si-              SPERLING, en riant,
         gne à Olmers.                  Je comprends. Ha ! ah ! ah !
  Il est bien résolu à cela, vous ah ! ah !
                                                  SABINE.
pouvez m'en croire.
                                       Il s'agit donc d'inventer une
            SPERLING.                ruse, pour donner à la jeune fille
  A quoi donc, mon ange ?           le moyen de causer mystérieuse-
                                     ment avec son chevalier, car
       SABINE à Sperling.            (avec intention) elle a à lui dire
  Vous allez voir ; Monsieur est des choses d'une grande impor-
sur le point de terminer un ro- tance....
man                                              SPERLING.
             OLMERS.                    Que le rival ne doit pas enten-
  Moi, un roman?                     dre.
                                                   SAEI1SE.
           SABINE bas.
                                        C'est cela.
  Et taisez-vous donc !                           SPERLING.
          SPERLING.                     Je comprends. Et monsieur est
  Un roman de chevalerie?             embarrassé pour trouver cet ex-
             SABINE.                  pédient.
                                                   OLMERS.
   Oui, oui, une espèce de ro-
man chevaleresque ; et mainte-          Précisément. Si vous vouliez
nant pour amener le dénouement,       avoir la bonté de m'aider de vos
il est absolument nécessaire que      conseils.
le chevalier ait un entretien se-                 SPERLING.
cret avec son amante.                    De tout mon cœur. Rien de
             OLIVIERS.
                                      plus aisé au monde. (Il réfléchit).
                                      Voyez-vous       par exemple
  Oui, monsieur, c'est absolu-        l'entrevue no peut avoir lieu peu-
ment nécessaire.                      dant le jour, puisque l'inepte ri-
            SPERLING.                 val est toujours aux côtés de la
   Bien, bien, je comprends cela.     jeune fille.
             SABINE.                               OLMERS.
   Mais maintenant la pauvre            Il est vrai, monsieur.
jeune fille est, tout le jour, sur-               STERLING.
veillée par des regards fâcheux.         Ainsi donc pendant la nuit! et
Tantôt le père, tantôt la mère,       sans contredit à l'heure des spec-
tantôt le rival....                   tres ! à minuit !
            SPERLING.                              SABINE.
  Ah ! ah ! Il y a aussi un rival?       Cela donne à réfléchir, car la
Sans doute une stupide créature !     jeune fille est représentée vive et
             OLMERS.                  espiègle, mais aussi très sévère.
   Certainement, monsieur, un                      OLMERS.
sot insupportable !                      Cela ne signifie presque rien,