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                        ÉTUDES
                              SUR LES




     HISTORIENS DU LYONNAIS.




                               v.
                       M. P A S S E R O N .



  Il est des hommes qui, ayant reçu de la nature une certaine
vocation littéraire, l'ont négligée par une incurie qui n'est pas
rare, ou bien n'ont pu la suivre, forcés qu'ils étaient par les
circonstances, par mille incidents, mais surtout par les exi-
gences de la vie, dura nécessitas. M. Passeron me semble
pouvoir être placé dans cette double catégorie. Né avec un
esprit droit, observateur et généreux, ayant vu et retenu
beaucoup, il n'a jamais pu se livrer à ses travaux littéraires que
par intervalles, et il n'y a rien qui arrête les travaux de l'in-
telligence comme le peu de temps, le peu de liberté et d'aise
que l'on a devant soi.
   M. Passeron, dans ce qu'il a publié de pages qui se rappor-
tent à notre histoire, aurait fait un juste et raisonnable volume,
si tout cela était réuni. Ses notices sur quelques-uns des hom-
mes illustres de Lyon, son Histoire des Journées de novembre,
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