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emprunts, échelonnés avec plus de prudence et de réserve,
sont répartis d'une manière plus égale et plus légère sur
 les budgets communaux.
    Les annuités de ces remboursements sont ainsi distribuées
 dans l'avenir:
        En 1842, 230,000 fr.         en 1847, 225,000 fr.
              43,    80,000               48, 225,000
              44, 100,000                 49, 225,000
              45, 250,000                 50, 225,000
              46, 225,000                 51, 225,000
   Il résulte de ce tableau que les annuités du remboursement
sont moins considérables dans l'avenir que celles imposées aux
budgets précédents. Cependant, par un heureux arrangement
des faits,il arrive que les années prochaines offrentla certitude
d'un accroissement considérable dans les revenus delà cité, soit
par l'effet de l'extension des limites de l'octroi, soit par l'effet
d e l à mise en activité de l'entrepôt, soit enfin par quelques
autres causes trop longues à énumérer.
   Il est vrai que l'exercice de 1840 présente la prévision d'un
déficit assez considérable; mais cette année a été exception-
nelle, et le déficit définitif sera probablement bien moindre
qu'on ne l'avait d'abord pensé. Voici déjà que l'exercice
de 1841, pour lequel on redoulait encore de voir un déficit
apparaître, devra, au contraire^ grâce aux sages mesures pri-
ses par l'administration municipale, présenter probablement
un boni de plus de 11,000 francs. Ainsi, le présent, grevé
des plus lourdescharges, n'offre aucun motif d'inquiétudes, et
l'avenir, assuré d'une diminution sur les annuités du rembour-
sement de la dette, et d'une augmentation de revenus, se pré-
sente sous le plus favorable aspect.
  Il faut donc se préserver de toute crainte sur l'avenir finan-
cier de notre ville. Le rapide aperçu qui vient d'être présenté
donne la preuve qu'une pareille appréhension ne saurait être
fondée; et l'on doit reconnaître qu'il serait superflu et mal-
habile de consacrer à la création de ressources exlraordinai-