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déjà fournie pendant onze ans à chacun des budgets du Cer-
cle. À la fin de la vingt neuvième année il resterait encore
disponible 685 fr.
On trouvera ci-derrière un tableau qui développe en détail
l'organisation, la marche, et les effets du système de réserve
qui vient d'être exposé.
Il reste donc prouvé que, dès le moment de sa mise en acti-
vité jusqu'au moment où ses budgets seraient affranchis d'une
lourde charge par la cessation du paiement des intérêts de
la dette, c'est-à -dire pendant quarante années, le Cercle pour-
rait disposer d'une recette annuelle supplémentaire de 12,000
francs. Celte ressource est déjà rassurante; mais elle ne serait
pas unique. Elle pourrait s'augmenter au besoin des économies
réalisables non seulement en modifiant, ou en supprimant
même par exception pendant une année difficile, tout ou
partie des dépenses extraordinaires, mais encore en réduisant
quelques dépenses ordinaires largement dotées dans le budget
prévisionnel qui a été exposé.
Ainsi, il a été porté une somme de 4,000 fr. pour frais an-
nuels de quatre concerts : mais il pourrait bien arriver que
ces concerts ne coûtassent aucuns frais. Notre ville possède,
dans le talent d'un grand nombre d'amateurs et dans le désin-
téressement empressé de nos meilleurs artistes, tous !es élé-
ments capables de composer de telles fêtes sans les rendre
coûteuses. On pourrait donc au besoin supprimer ce crédit.
On pourrait aussi supprimer au besoin le bal auquel une
somme de 3,000 fr. eslconsacrée par le budget. Enfin d'autres
économies pourraient encore être faites, sans nuire au bon
service ni à la bonne marche de l'institution. On comprend,
en effet, que l'on pourrait réduire de 8,000 fr. la dépense des
journaux, par la seule suppression des multiples exemplaires
d'un môme journal que le moindre nombre des sociétaires
rendrait inutiles. Par ce même motif on pourrait supprimer
au moins un domestique. On pourrait encore réduire à 2,000 f.
l'allocation accordée pour achats de livres et de musique i