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 doute, un nombre considérable d'abonnés. Dès que ce nombre
 aurait atteint le chiffre de cinq cents., la société serait définiti-
vement constituée. Quand ce moment serait arrivé, le conseil
d'administration s'occuperait de fixer, de concart avec l'admi-
 nistration municipale^ les plans selon lesquels serait construit
l'édifice. Il préparerait l'émission des actions, et s'occuperait
 de réunir tous les éléments et tous les moyens capables de
rendre prompte et bonne l'exécution désormais assurée du
projet.
   Cependant les admissions continueraient comme par le
passé, et sans doute alors les demandes seraient d'autant plus
empressées que la réalisation du projet aurait une complète
certitude. Il peut donc paraître certain que le jour de l'ouver-
ture du Cercle, celte institution compterait au moins mille
associés.
   Mais il ne faut pas se hâter trop de présenter cette sédui-
sante perspective d'un succès dont la réalisation exige tant
de travail encore. Après avoir dit ce qu'il conviendrait de
faire , il faut démontrer comment on pourrait pourvoir à
tout ce qui devrait être fait. C'est cette démonstration qui va
maintenant nous occuper.

                                 IV.

   L'édifice projeté serait destiné à recevoir:
   1° La Bourse, le Tribunal de Commerce, le Conseil des
Prud'hommes, la Chambre de Commerce et les dépendances de
ces institutions publiques; 2° le Cercle; 3° des magasins.
   Sur ces trois catégories, deux seulement, les magasins et
le Cercle, seraient productives de revenus en espèces afférents*
pour un temps donné, comme on le verra plus tard, dans une
même caisse. L'autre catégorie produirait des revenus en
nature au profit de la ville par la jouissance gratuite du lo-
gement de plusieurs institutions d'utilité publique. Il est tout-
à-fait inutile de nous arrêter en ce moment sur cette dernière