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 serait interceptée et impossible. Et lors même que ces obstacles
 n'existeraient pas, l'exécution serait loin d'offrir les avantages
 dont quelques vives imaginations se sont laissées entraîner à
concevoirl'espérance. La longueur del'espacequi, surcepoint,
 sépare les deux fleuves, et le peu de largeur relative de la rue
Lafont permellraient d'apercevoir seulement une élroite et
insignifiante échappée du coleau qui longe la Saône, et cette
échappée arriverait justement sur le massif de maisons que
 traverse la montée des Capucins, c'est-à dire sur le point le
moins pittoresque de ce coteau. Il faut donc reconnaître que
la théorie séduisante à laquelle on sacrifiait la distribution ra-
tionnelle des lieux, ne pourrait obtenir en application les
avantages qu'on aurait espéré d'elle ; on doit ainsi renoncer
sans regret à sa décevante réalisation.
   Les considérations qui viennent d'être développées sem-
blent prouver d'une manière incontestable que le plan de
1838 est de tous points préférable au plan de 1840. On objec-
tera peut-être qu'une ordonnance royale ayant consacré ce der-
nier plan, il est devenu irrévocablement exécutoire.
   Celte objection ne saurait être considérée comme sérieuse.
Il esl incontestable qu'on pourrait facilement surmonter cet
obstacle, en obtenant une nouvelle ordonnance qui modifiât le
plan actuel dans l'intérêt de l'exécution d'un projet utile et
avantageux à la ville. La suite de cet écrit pourra démontrer
qu'il y aurait lieu de provoquer une telle décision.



                               II.


   Après avoir démontré que la distribution des lieux établie
par le plan de 1838, est de tous points, la plus avantageuse aux
intérêts matériels et financiers de la cité, après avoir établi
qu'il serait possible d'obtenir une ordonnance royale qui rame-
nât le plan de 1840 aux dispositions du plan de 1838 en ce