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130 SABINE, le retenant. SABINE. I Cher père, qu'est-ce que cela Je.... je l'avais trouvé.... veut dire ? qu'est-ce qui YOUS MADAME STAAR. vient dans l'esprit ? Trouvé?... Où?.. Comment? LE BOURGMESTRE. SABINE. Sotte! c'est notre roi. SABINE. Lorsque j'étais encore dans Dieu nous protège ! Qu'est-ce la capitale.... pendant une pro- menade.... dans de grandes her- qui vous a conté cela ? bes.. .. Je l'ai mis dans ma poche, M. STAAIt. et je l'ai oublié jusqu'à ce matin. Conté cela?.... MADAME STAAR. LE BOURGMESTRE. Eh! pourquoi donc alors, lors- Est-ce que ma mère n'a pas que je suis entrée, considérais- vu son grand-père î tu ce portrait avec tant de ten- M. STAAR. dresse ? SABINE. Est-ce qu'elle n'a pas son por- trait ? De la tendresse ? MADAME STAAR. MADAME STAAR. C'est d'elle-même que je l'ai Oui, oui, mademoiselle, vous reçu ! aviez perdu l'ouie et la vue. SABINE. SPERLING. Ah ! je comprends Oh ! Ah ! ah ! mademoiselle. mon Dieu ! c'était une plaisan- SABINE. terie ! TOUS. Ah ! je puis vous l'expliquer aisément C'était de l'atten- Une plaisanterie ! tion. On annonçait dans les jour- SABINE. naux un portrait perdu. Celui-ci Calmez-vous, chère grand- me revint à l'esprit, je le tirai mère.... de ma poche pour le comparer à MADAME STAAR. celui qu'on demandait. MADAME STAAB. 3e te tordrai le col ! SABINE. Je n'ai point vu de journaux. SABINE. Pouvais-je prévoir.... MADAME STAAR. Ils sont encore là sur la table. Maudite enfant ! Tu savais, par MADAME STAAR, mettant ses conséquent, de qui était ce por- lunettes. trait ? Donne ; je veux lire l'article SABINE, avec embarras. moi-même. Non.... Je ne le savais pas.... SABINE, effrayée. MADAME STAAR. Oh! oui... pourquoi pas ?... les Comment Favais-tu? voilà .... Oh'• quel malheur ! les