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126 MADAME STAAR. MADAME MORGENROTH. Mais pas de manchettes. Cela pourrait bien être, on MADAME MORGENROTH. aura joint le portrait au signale- ment. Ses cheveux pouvaient bien MADAME STAAR. aussi avoir été poudrés il y a huit jours pour la dernière fois. C'est le roi ! c'est le roi ! MADAME STAAR. M m e s BRENDEL ET MOBGEiSROTH Cet homme me paraît pourtant en criant. si connu... Il me semble toujours Le roi ! que je l'ai vu quelque part.... (se MADAME STAAR. souvenant tout ci coup du por- Sa très glorieuse majesté. trait et 1res effrayée). Ah! ah! MADAME RRENDEL. le vertige! je me trouve mal ! Chère cousine, je me sens mal. JVJmes BRENDEL ET MORGENROTH (Elle tombe sur un fauteuil). lui donnant des soins empressés. MADAME MORGENROTH. Qu'y a-t-il, cousine? Moi aussi, chèrecousine. (Tou- MADAME STAAR. tes trois pleurent.) Là , dans ma poche.... MADAME STAAR. MADAME RRENDEL. Non, je n'y survivrai pas.... Un flacon de sel?... l'honneur si grand.... la grâce si élevée.... et les rideaux qui MADAME STAAR. ne sont pas lavés. Non.... non.... un portrait.... MADAME BRENDEL. un portrait.... MADAME BRENDEL OUI a cherché Personne ne le sait-il dans la dans la poche. ville? MADAME STAAR. Ma foi oui, en voi!à un... Eh! voyez donc, c'est le voyageur. Pas une ame chrétienne. MADAME STAAR. MADAME BREKDEL. Donnez... Comme je suis une Ah! il faut courir? venez, chère pauvre pécheresse! C'est !... je cousine! suis morte !... MADAME MORGENROTH. MADAME BRENDEL. Oui ! oui ! il me semble que Qui donc? j'ai du plomb dans les jambes... Mais le roi!.... l'amour de la MADAME MORGENROTH. pairie!.... Venez! venez ! (elles Je ne puis penser... sortent.) MADAME STAAR. Je ne puis reprendre haleine... SCÈNE V I . MADAME BRENDEL. Mme STAAR seule. Serait-ce quelque criminel C'est fait de moi.... qu'im- échappé. porte?... Maintenant ma der-