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123 MADAME STAAR à part avec un OLMERS. né rechigné. Celui qui a été assez heureux Madame ! pour vous voir une fois.... OLMEES au Bourgmestre. SABINE. Vous flattez une pauvre pro- Cette jeune fille est probable- vinciale. ment mademoiselle votre fille. LE BOURGMESTRE. LE BOURGMESTRE. Bah ! bah ! Tu n'es pas préci- Tout le monde la reconnaît sément une provinciale. Nous d'abord à sa ressemblance avec habitons, Dieu soit loué! une moi. belle ville. OLMERS. M. STAAR. Mademoiselle, j'ose espérer, Les deux principales rues sont que mon arrivée ne fait sur vous pavées. aucune impression défavorable. SPERLING. SABINE. Cinq mille habitants et quel- Au contraire, cette impression ques poètes. est si agréable que je regrette MADAME STAAR. seulement qu'elle soit si tar- dive. Trois belles églises. M. STAAR. MADAME BRENDEL. Il est aisé de voir qu'elle a Une charmante promenade passé un an dans la capitale. jusqu'à la potence, OLMERS. OLMERS. Sans doute, vous y avez fait J'ai vu une jolie colline d'intéressantes connaissances? MADAME MORGENROTH. SABINE. Oh ! elle est fort utile pour Pas beaucoup, jnais une ce- faire sécher le linge. pendant. OLMERS. OLMEBS. Et une vallée pittoresque en- Elle doit s'en estimer plus trecoupée de bosquets.... heureuse. SABINE. MADAME BRENDEL. Qui sait? on trouve à peu près Les plus belles fraises y crois- tout dans la capital, excepté le sent. souvenir. SPERLING en regardant Sabine. OLMERS. Parfumées et purpurines com- Prenez garde que vous n'ayez me certaines lèvres. à désavouer votre injustice. OLMERS. SABINE. Au fond de la vallée serpenta Ce serait moi qui y gagnerais. une rivière.