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118 MADAME BRENDEL réfléchissant. MADAME MORGENROTH. Hé bien... je croirais... Et cependant on la connaît MADAME MORGENROTH. assez. Vous pourriez peut-être... MADAME BRENDEL. MADAME BRENDEL. Et oui. Elle portait le corset gris et le tablier vert (1). Monsieur Kropf le commis- saire aux impôts fonciers et aux MADAME MORGENROTH. transports. On chuchotte bien aussi autre MADAME MORGENROTH. chose. Comment elle les a pris. Mon Dieu ! non, ma cousine. MADAME BRENDEL. Il a dernièrement donné un ban- Non, je préférerais M. Runc- quet pour la fête de sa mère, et kel, le receveur départemental il ne nous a pas invitées. des impôts et contributions sur MADAME BRENDEL. les boissons, les mesures et les denrées. Ah! vraiment... MADAME STAAR. MADAME MORGENROTH. Et M. Withmann le greffier Oh loin d'ici cet homme ! mes surnuméraire de la chambre des cousines, un grossier ! Croiriez- comptes. vous bien qu'il nous ait visité selon les convenances ? l'imper- MADAME BRENDEL. tinent ! Il a envoyé sa carte, une Non, ma cousine, feumon ma- carte de visite!... Ne pourrait- ri avait un procès avec son beau- on pas plutôt inviterM.Wenden- père à propos d'une gouttière. baum juge des contraventions MADAME MORGENROTH. fluviales. Ah ! c'est autre chose. MADAME BRENDEL. MADAME STAAR. Non, chère cousine! pour l'a- 11 me semble que M. Holbein, mour du ciel, non ! Vous savez le visiteur-général des domaines que ce méchant homme a parlé de la poste... trois fois à la belle-fille de mon btau-frère, et que, par consé- MADAME MORGENROTH. quent, il voulait l'épouser? Main- Pour l'amour de Dieu, gardez- tenant il recule, et il a impliqué vous-en bien, chère cousine, il celte pauvre fille dans des can- a une femme insupportable ! cans. Elle porte tous les dimanches MADAME STAAR. une robe neuve. Çà fait un bruit quand elle va prendre place à son Mais, mon Dieu! qui faudrait- banc... il donc inviter ? MADAME BRENDEL. MADAME MORGENROTH. Çà porte le nez si haut... Voilà notre cousin Sperling. (I) Costume de griselles.