Revue du Lyonnais » série 1 - n°13 ( 1841 ) » pp.057

   LE DIEU DU CÅ’UR.



 . . . Mais réjouis-loi, 6 ma raison, mon cœur veut te
découvrir encore d'autres mystères qui lui ont été révélés par
l'amour, et qui jusque là faisaient en secret son bonheur,
quoiqu'il ne pût s'en rendre compte. A cette heure, tout
s'éclaire, je viens de découvrir le sens de tout ce qui se pas-
sait de délicieux dans mon cœur lorsqu'il s'approchait de
Dieu, et il me semble que je sais ce qu'il est lui-même. Nous
avons vu que le bonheur consiste dans la possession de Dieu,

  (1) Une bienveillante communication nous permet d'offrir à nos lecteurs
quelques pages du livre de l'UNITÊ SPIRITUELLE, ou DE LA SOCIÉTÉ ET
DE SON BUT AU DELÀ DU TEMPS, qui doit paraître vers la fin de février,
à Paris, chez les éditeurs Langlois et Leclerc, successeurs de Levrault, rue
Laharpe, 8 1 .
  Nous sommes heureux d'annoncer que cet ouvrage est dû à un de nos jeu-
nes compatriotes, et nous osons prédire que sa publication donnera à notre
époque un de ses plus beaux monuments philosophiques.