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412 HISTOIRE DE LYON. passages des auteurs anciens veulent être étudiés de près, car dans leur brièveté, ils disent souvent beaucoup. M. Monfalcon n'a pas fait voir quels motifs amenèrent surtout, parmi nos ancêtres, l'em- pereur Domitien. Or, Tacite, en le montrant qui s'adonnait aux lettres, ne manque pas de nous apprendre qu'il y avait dans sa conduite plus de dissimulation que d'amour de la science. Domitien cachait ses projets sous cette apparente passion pour les lettres (Tacite, Hist. IV, 85-86). Le Vie chapitre, qui retrace la marche de la civilisation à Lyon, pendant les deux premiers siècles, embrasse une foule de sujets : travaux publics, palais, théâtres, amphithéâtres, tombeaux, indus- trie.sciences et lellres, religions et divinités. C'est un des endroits où l'auteur avait le plus de travaux sous la main, ce qui ne dimi- nuait pas la difficulté du travail, car il restait à choisir, à comparer et à mettre en œuvre les matériaux épars. Ce chapitre intéressant est suivi du tableau de l'avènement du christianisme dans les Gaules, et l'auteur arrive, en quarante pages environ, à l'invasion des Bar bares. Peut-être ce dernier chapitre demandait-il plus d'étendue. Quant à ce qu'il nous a semblé présenter d'incomplet ou de fautif, il en sera question dans la suite de cet article, et nous relèverons ce que nos études sur ces questions-là nous aurons donné d'examiner particulièrement. Nous pourrions indiquer d'autres portions qui sont également bien traitées, mais l'auteur a dû toucher à tant de questions différentes qu'il s'est nécessairement glissé dans son récit des inexactitudes sur lesquelles nous lui soumettrons nos observations, sauf à revenir ensuite sur ce qu'il y a de plus agréable dans l'office de critique, la louange et la louange motivée. J'aime beaucoup les notes dans un livre, mais je veux qu'elles m'apprennent quelque chose, qui tienne au fond même du sujet. M. Monfalcon me semble avoir, par intervalle, surchargé le bas des reuses, lorsqu'il dit : « Aucune de ces découvertes n'a excité aillant d'in térèl que celle d'un assortiment complet de bijoux d'une daiiie romaine, faite en 1 8 4 t . . . » page 118. Nous venons bientôt que de telles négligences reviennent trop souvent daus celle lli*ioirc.