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ViE l i t   SAINT ETIENNE H A R D I K G ,   ARRE LT TRIlXCIPAh             FONDATEUR   DE 1,'ORDRK    DE

   CiTEAUX ,      ÉCRITE    TAR    DAEGAINRS,          riillï.lEE   TAR    HEWMAN ,    DE   L'UMIVERSITÉ

   D'OXFORD.        OUVRAGE       TRADUIT    EN FRANÇAIS ,          PAR    L'AHEE   VIGNONET.   ( TARIS ,

    .1.   EECOFFRE ;   I.YON,   AELARD,     I 8 4 6,     GR.   I?I-I S .




   Celui qui ne verrait dans les événements que leur face présente
et leur signification immédiate, sans prévoir quel en pourra être
quelque jour le résultat, celui-là ne comprendrait rien à la
marche du monde et aux grands desseins de la Providence. Les
hommes s'agitent et Dieu les mène, a dit quelqu'un, et cela est pro-
fondément vrai. Souvent ils s'imaginent avoir le secret du but où
ils tendent, et voilà que les combinaisons dévient sous leur main,
en sorte que leurs projets avortent misérablement, lorsqu'ils n'a-
mènent pas des résultats contraires à ceux qui étaient attendus.
   Et, par exemple, lorsque la Révolution française jeta sur le che-
min de l'exil une portion du clergé, que des prêtres de tout âge et
de tout rang se réfugièrent sur le sol britannique, chez une nation
doublement hostile à la France, par ses intérêts politiques et par
ses doctrines religieuses, qui donc se fût imaginé d'abord qu'il y
avait dans cette émigration de quelques évêques et prêtres catho-
liques une des causes les plus actives et les plus sûres du retour
prochain de l'Angleterre vers la foi de ces proscrits? Pourtant il est
incontestable que l'apparition du clergé français à Londres, et dans
d'autres villes, contribua puissamment à préparer l'espèce de révo-
lution religieuse qui s'opéra par degrés à Oxford et sur d'autres
points de l'Angleterre. La petite chapelle de Little Georges Street,