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DE LA VILLE DE LYON. 341 dans le Journal de la Guillotière. Que M. Crépet n'oublie pas de sauver l'antique bénitier du VIe siècle. — Attendons que le monument soit parachevé pour le juger du point de vue de l'art moderne. XVII. ÉGLISE DE SAINT-BONAVENTURE. Les niches vides des tombeaux placées aux deux flancs du chœur, sont pleinement rétablies. Les fenêtres apsidales de cette vaste église sont dégagées , mais non pas ouvertes. La fenêtre d'honneur, c'est-à -dire celle du centre, pourrait à la rigueur être dès à présent rendue a ses dimensions premières, car elle est la seule qui ne soit qu'effleurée à sa base par une des échoppes qui rampent au pourtour extérieur de l'édifice. — Quant aux autres baies, pour les ouvrir entièrement, il faut attendre qu'on ait balayé du chevet les baraques un peu plus hautes que celle-ci, qui l'enveloppent, par suite de cette déplorable condition lyonnaise qui laisse les églises s'inhumer dans les maisons et souffre qu'elles soient toujours enclavées. La belle chapelle de la Renaissance, à l'extrémité de la nef mineure occidentale, est ouverte, mais non pas restaurée. Les nervures de la voûte de la nef majeure ont été ornées de peinture historique rehaussée d'or et d'écussons richement alvéolés contenant des armoiries ou des monogrammes, ù leurs points d'intersection. Toutes les fenêtres du vaisseau n'ont toujours qu'une clôture provisoire, à l'exception de deux dans la région de l'avanl-chœur où l'on remarques des ver- rières peintes dont nous avons déjà parlé. Toujours ce malheureux buffet d'orgue, rigoureusement lolérable comme dessin, mais ignoble comme exécution, per-