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            LOUIS PERNET.

   Notre ville vient de perdre un de ses plus nobles enfants, un
cœur dévoué à tous les sentiments généreux, un esprit associé à tou-
tes les grandes idées. Louis Pernet, qui dirigea pendant deux ans la
Revue indépendante, est mort à Nice, il y a quelques jours, à l'âge
de trente-deux ans. Il avait porté dans la presse toute l'activité
d'une nature qui ne calcula jamais ses forces en faco du travail ou
du danger. Cette époque de surexcitation et de fatigues vît se déve-
lopper en lui les germes de la maladie qui nous l'a enlevé. La perte
que nous faisons en est une pour le pays tout entier. Les journaux