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214 CHEMIN DE FER Considérant que la loi votée sera obéie, si la ville de Lyon est traversée ; qu'on y aura hautement satisfait, si le bienfait s'étend aux quatre communes de la grande unité ; Considérant enfin que la ville de la Guillotière, quoique ne comptant pas pour plus d'un septième dans la popula- tion lyonnaise, absorbera nécessairement la moitié du mou- vement apporté un jour, a Lyon, par les chemins de fer ; CONCLUSION : Par ces motifs généraux, par ces considérations spéciales, conformément aux vœux de l'enquête, et à la seule dissi- dence d'une voix, sur treize votants, la Commission se pro- nonce pour le projet suivant : En ce qui touche le tracé : Prolongement sur la rive droite de la Saône, à ciel ou- vert, jusqu'à Vaise ; Entrée en souterrain sous Fourvière jusqu'à la Quaran- taine; Passage en via-duc des routes, quais, fleuves et de la pres- qu'île, à la hauteur de la partie méridionale du cours Napoléon ; À ce point, soudure des deux lignes du nord et du midi ; avec embranchement sur la Guillotière. En ce qui touche les gares : A VAISE, Embarcadère de marchandises et simple station de voya- geurs , le plus près possible de la ville et du fleuve. Au couus NAPOLÉON, Embarcadères généraux des deux lignes, en communica- tion obligée avec les deux fleuves, et par les raccordements les plus immédiats.