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188 DES AMÉLIORATIONS A INTRODUIRE celte longue suite de façades qui, s'élendant de la sue des Qualre-Chapeaux à la rue Clermonl, forme un obstacle in- surmontable. Sous le rapport financier, cette dernière opé- ration serait désastreuse. En général, M'est plus difficile do refaire une rue que d'en créer une nouvelle. La place des Terreaux conserverait les deux lignes de communication qui prolongeront les rues Clermonl et Saint-Pierre ; la partie orientale de la ville serait desservie par la nouvelle voie. Celle- ci porterait la vie dans la plupart des rues transversales du centre qui ont élé jusqu'à présent sans débouchés commodes, et en amènerait la prompte régénération. Elle couperait suc- cessivement les rues Pizay, de l'Arbre-Sec, du Bât-d'Argent, la rue Mulel, la rue Neuve, la rue Gentil, la rueduVillard, les rues de la Gerbe, de la Poulaillerie, Dubois, Grenelle, Tupin, Ferrandière, Thomassin et Baisin. Il serait encore nécessaire de faire une coupure dans le passage de l'Argue. Les larges bases de l'entreprise que nous avons indiquée permettraient de lever les difficultés que celte vaste construction oppose à tous les projets; ce serait l'affaire des spéculateurs qui se chargeraient de l'exécution. Le pas- sage serait remplacé avantageusement par les arcades cou- vertes de la grande rue établie dans le sens des mouvements de la population. Une coupure est le seul moyen de porter une vie réelle dans le centre de la ville. Il importe de ren- verser ce barrage qui a été, nous le savons, pour les auteurs du plan, un des plus grands obstacles à leurs projets d'amé- lioration. La nouvelle voie desservirait les Irois marchés projetés dans les quartiers des Cordeliers, de l'Hôpital et de la Préfecture, établissement qui satisfont à un des besoins principaux de notre ville. Elle remplacerait une des rues tracées dans le jardin de la Préfecture et la rue projetée tendant de la place des Cordeliers à la place de la Comédie. Ces deux rues, ayant