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184          DES AMÉLIORATIONS A INTRODUIRE

probatives sur les plans proposés pour le centre de la ville,
lorsque notre conscience nous crie bien haut qu'il y a quelque
chose de mieux à faire; lorsque nous sommes persuadé que,
avant dix ans, le progrès de la raison publique aura intro-
duit dans nos lois les dispositions qui, seules, peuvent régé-
nérer la cité et y établir l'ordre, la salubrité, l'élégance.


                 CONSIDÉRATIONS SPÉCIALES.



   La première chose qui frappe à la vue des plans proposés,
c'est l'indication de plusieurs rues nouvelles sur l'emplace-
ment de la Préfecture. On s'étonne d'abord, mais on passe
bientôt à un sentiment d'approbation, quanti on sait combien
cet édifice est incommode et mal approprié à ses divers
usages.
   Un hôtel beaucoup trop vaste et cependant insuffisant par
sa mauvaise disposition ; des bâtiments où tout le monde est
mal, depuis le garçon de bureau jusqu'au préfet; un jardin
envahi par des myriades d'insectes, dominé par cent mé-
nages qui y jettent souvent leurs débris ; des bureaux placés
au niveau d'un sol humide et recevant les émanations de ce
lieu infect qu'on appelle la Cour des Archers; un logement
particulier où une mère ne peut avoir ses enfants auprès
d'elle ; une salle de conseil-général sans antichambre et h
laquelle on arrive, exposé aux injures du temps, par une ga-
lerie découverte ; des archives menacées incessamment par
les incendies qui pourraient se manifester dans les maisons
contiguès; des corridors de caserne, des escaliers multipliés
sans nécessité, mal placés, livrés au public, éloignés de foute
surveillance ; des cuisines mêlées avec des bureaux ; des ar-
chives mêlées avec des salles de bal, voilà la Préfecture.
   Pour celui qui connaît toutes ces choses, l'idée de renver-'