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                        RELATIFS A LYON.                    7,1

choses mémorables, puis cette jolie épigramme qui ne se
trouve dans aucune autre édition. L'auteurç est inconnu.

        Ver terras comitem dat se Chariclea, per undas,
          Theagenemque s«um, sed patienter, amat.
        Fidus amans sociam, sed caste, asservat amantem ;
          Oscula eunt tenerœ plena pudicitiœ»
        Et quum legitimis venerunt tempora tœdis ,
          Senserunt Veneris gaudia prima sua;.
        Vos, ô vos omnes Lue appeliamus, amantes.
          Ut tam castus agat, non furialus, amor.


   L'ABBÉ PRODON. — L'abbé Prodon, que les différentes bio-
graphies ont oublié ou dédaigné peut-être, et qui n'a pas
d'ailleurs de grands droits à figurer dans les dictionnaires
biographiques un peu choisis, doit être cependant mention-
née par une Revue consacrée surtout à l'histoire du Lyon-
nais. Cet ecclésiastique était maître de pension à Lyon en
1790; il y publia une traduction interlinéaire des Fables de
Phèdre, en un volume in-12, destiné aux commençants. On
irouve, sur ce volume, la liste de quelques autres livres com-
pilés par le même auteur, à l'usage de la jeunesse.
   11 prêta le serment exigé par la constitution civile du
clergé; nous ignorons ce qu'il devint à l'issue de la Révolu-
tion ; seulement nous le retrouvons en 1820.
   Dieu se servit d'une maladie pour le rappeler à des sen-
timents dignes du caractère qu'il avait reçu. L'abbé Prodon,
rentré en lui-même, dressa l'acte suivant, qui se trouve dans
l'Ami de la Religion (XXVI, 314.) :
   « Je soussigné, Alexandre-Charles Prodon, prêtre, pressé
par le témoignage de ma conscience, et voulant, avant de
terminer ma carrière, satisfaire à Dieu que j'ai offensé, el
rentrer dans le sein de l'Eglise qne j'ai affligée, en adhérant
au schisme qui l'a désolée pendant la Révolution, je rétracte
et condamne le serment de la constitution civile du clergé que