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488 CHRONIQUE et Magneval, membres de la commission de la Société des Amis-des-Arts ; ïabareau, doyen de la Faculté des sciences ; T h i e n i a t , conservateur du Musée, et Trimolet, peintre. — L'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon a tenu, mardi , une séance d'élection. M. Bravais, professeur d'astronomie à la Fa- culté des sciences, et M . Yibert, professeur de gravure à l'Ecole des beaux- arts, ont été nommés membres titulaires. L'Académie a élu membre associés Monseigneur Donnet, archevêque de Bordeaux ; Mgr Rendu, évêque d'An- necy, et M. Fulchiron, député du Rhône. M. Jacques Bresson, de Paris, auteur de plusieurs ouvrages d'économie politique et financière, a été admis au nombre des correspondants. —Des habitants de Lyon ont conçu le projet d'élever une slalue sur la place du Petit-Change, dans le quartier Saint-Paul, aif chancelier Gerson, qui est mort dans cette ville en 1429. M. Fulchiron, député du Rhône, figure pour 3,ooo francs sur la liste de souscription. — Les Annales publiées par l'Association pour la Propagation de la foi, dont le siège principal est à Lyon, donnent dans le cahier du mois de mai le compte sommaire des recettes et des dépenses de cette association pendant l'année 1843. Les recettes se sont élevées à 3,562,088 fr. 66 cent. ; les dé~ penses, à 3,668,762 fr. 3 cent. — Le Moniteur Viennois a fait connaître précédemment à ses lecteurs la dé- couverte d'un plat d'argent dans le lit du Rhône, près de Vienne. Par l'ex- trait d'une lettre de M . Lucien Couturier, ils ont appris que les armoiries gravées sur le rebord sont celles du célèbre Jacques de Chabannes, seigneur de la Palisse, et celle de Marie de Melun, sa seconde femme. Nous avons ajouté que, dans notre opinion, ce plat s'était vraisemblablement perdu dans le Rhône à la suite du naufrage d'un bateau sur lequel étaient embarqués les équipages de Chabannes, lorsque ce vaillant capitaine fut envoyé en Provence contre le connétable de Bourbon, en i 5 2 4 . Ce n'était alors de notre part qu'une conjecture. Aujourd'hui nous pouvons annoncer que c'est une vérité incontestable. M . de Terrebasse, ancien député de l'arrondissement de Vienne, si hono- rablement connu par sa belle histoire de Bayart, et par plusieurs publications d'un grand intérêt, fait imprimer en ce moment l'histoire des Allobroges du dauphinois Aimar du Rivail, soit d'après le manuscrit de la bibliothèque de Grenoble, soit d'après une autre partie du même manuscrit qui s'était perdue et qu'il a découvert à la Bibliothèque royale. Ce savant distingué a eu l'obli- geance de nous faire lire dans le manuscrit autographe de cet ouvrage inédit, écril en lalin, le passage suivant, d'où résulte la preuve de ce que nous venons