Revue du Lyonnais » série 1 - n°19 ( 1844 ) » pp.415

                              IES URSULINES.                                415

 avaient trois couvents. Le premier, dans la rue de la Monnaie,
 paroisse de St-Pierre, comptait cent Religieuses, sous la con-
 duite de Magdeleinede Pure. — Le deuxième, près de Saint-
 Just, sous le titre de Saint-Louis, comptait quatre-vingts Re-
 ligieuses. — Le troisième, à la descente de Saint-Barthélémy,
paroisse de Saint-Paul, comptait vingt-cinq à trente Reli-
 gieuses.
    Au commencement de ce siècle, les Ursulines étaient éta-
 blies, rue des Farges, dans la maison appelée Bains Romains, à
 cause d'un ancien réservoir d'eau, qui se trouve dans le jar-
 din (1).
    De nos jours, il existe à Lyon, ou plutôt près de Lyon,
sur le chemin de Saint-Irénée à Sainte-Foy une maison d'Ur-
sulines; mais les temps ayant amené d'autres institutions,
les filles de Sainte-Ursule, au lieu de se consacrer spéciale-
ment à élever desfillespauvres, reçoivent chez elles des jeunes
personnes de familles aisées.
    En 1639, on publia un volume qui est nécessaire à consul-
ter pour l'histoire des établissements qui reconnaissent la mô-
me Régie ; c'est la manière de procéder à la réception et à la
profession de Sainte-Ursule, de tordre de Saint-Augustin,
dans les monastères de Sainte-Ursule de cette ville et du dio-
cèse de Lyon. Lyon, petit in-8°.

                                      II.

  Nous n'avons que très peu de notions sur le couvent du
Verbe Incarné, qui possède aujourd'hui encore une petite mai-
son, à Lyon, rue du Juge-de-Paix, sur le chemin de Loyasse.
  Jeanne de Matel, fondatrice de l'Institut, naquit à Roanne

  (i) ï/abbé Aimé Guillon, Lynn tel qu'il était, il tel qu'il est, pîig. IOS, a,:
èdit.