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#* 260 PREMIERS ESSAIS de Vaise, u n des faubourgs de cette ville, et M. J e a n - Baptiste Gallicis, vicaire de ladite paroisse, tous demeu- rant à Lyon; « Lesquels ont certifié et attesté que M. C l a u d e - F r a n - çois D o r o t h é e , comte de Jouffroy d'Aibans, les ayant i n - vités, le i 5 du mois de juillet dernier, à être présents à l'essai qu'il se p r o p o s a i t , de faire r e m o n t e r un bateau long de cent trente pieds, et de quatorze de largeur, t i r a n t trois pieds d'eau, ce qui suppose un poids de trois cent vingt-sept mille livres c o n t r e le cours d'eau de la Saône, qui p o u r lors était au-dessus des moyennes eaux, M. de Jouffroy r e m o n t a , en effet, sans le secours d'aucune force animale, et par l'effet seul de la pompe à feu, pendant u n quart d'heure e n v i r o n ; après quoi, M. de Jouffroy mit fin à son expérience. « De laquelle attestation lesdits sieurs comparants ont requis le présent acte qui leur a été octroyé pas lesdits notaires, p o u r servir et valoir ce que de raison. « Fait et passé en l'étude, l'an mil sept cent quatre-vingt trois, le dix-neuf août avant midi, et o n t signé. « Ainsi signé : Basset, Mongez, Gallicis, prieur, curé de S a i n t - P i e r r e de Vaîse, Delandine, M a t h o n de la C o u r , l'abbé Roux, Lecamus, et les notaires Devilliers et Ba- raud. » Contrôlé à Lyon, le 1 e r septembre 1785. Reçu soixante- quinze centimes. Signé, M o r i n . D e nos j o u r s , après u n succès si incontestable, l'admi- rable découverte aurait été exploitée. O n aurait aisément réuni p a r actions les capitaux nécessaires à l'entreprise, jjélasl on t r o u v e t a n t d'actionnaires p o u r des succès moins certains. Alors l'idée d'une association ne se présenta même pas. M . de Jouffroy demanda au gouvernement un