page suivante »
BIBLIOGRAPHIE. 253 quelques précédentes réimpressions ; la fin seule de ce discours avait paru dans les Barricades de iSgi, â Lyon. Lyon, 1842, in-8°. Le savant éditeur de la Bibliographie de la France, M. Eeuchot, signale en ces termes la rareté de ces documents historiques : « Ces pièces ne sont pas citées dans la Bibliothèque historique de la France. « Le discours de Du Verdier, postérieur de neuf ans à l'impression de sa Bibliothèque, n'a pas été connu de La Monnoye, ni de ses antres annotateurs, ni de l'éditeur de 1772 ; je n'en ai trouvé la mention dans aucun biblio- graphe, Moreri, Nicéron, Chaudon, Delandine, Feller, etc., etc. ; je l'ai donc aussi passé sous silence dans l'article que j ' a i donné sur Du Verdier à la Biographie universelle. » Bibliographie de la France, ou Journal de la Librairie, du rp, novembre 1842. Le titre très petit de cette édition est relevé par l'encadrement d'une vi- gnette imprimée en rouge. Entre les pages 18 et 19 est un second titre, ainsi conçu : Bespome de Pierre la Coigm'e â vne lettre escripte par fean de la Sou- che ù l'Autheurdu discours faict sur la réduction de la ville de Lyon soubs l'o- béissance du Roy, auec la coppie de la dicte lettre. A Lyon, par Roland le fen- dant, M. D. X C I I I I . Avec permission. Ce dernier titre est lithographie et tiré en rouge et noir. Des exemplaires de cette réimpression n'ont que 28 pages. A ces derniers exemplaires manquent un sonnet â Jean de la Sou- che, et les cinq lettres de Henri IV. STATISTIQUE MÉDICALE DE LA PROVINCE I>'ALGER , MF.I.ÉK D'OBSERVATIONS AGRICOLES ; par L. ,T. TROI.LIET. Le travail dont nous allons donner une rapide analyse est l'œuvre d'un de nos compatriotes qui s'est résolument déterminé à abandonner une po- sition honorable, lucrative et assurée, qu'il s'était faite dans notre ville, pour aller partager les vicissitudes et les destinées de nos nouvelles conquêtes sur la terre d'Afrique, et porter à celte colonie naissante le tribut de son expé- rience et de ses lumières. Le docteur Trolliet a laissé parmi nous d'honorables souvenirs, de nom- breuses sympathies et d'unanimes regrets chez tous ceux qui ont pu apprécier son caractère et son savoir. Loin de la mère-patrie, sa première pensée, en commençant son livre, est d'en offrir la dédicace à la médecine lyonnaise et à ses collègues des hôpitaux de Lyon; en se séparant de lui, il répète ces pa- roles d'Ovide : « Pars, petit livre, et vois ma patrie, puisqu'il t'est permis de