page suivante »
DliLAMHXE. 4"23 Celle demande ne fui pas écoulée, car l'exemplaire de la Bibliothèque esl sur papier commun. — Delandine s'était un peu occupé de faire connaître l'ouvrage, el Milliri lui écrivit à ce sujet la lettre suivante : Varia, le 16 juillet, 1807. J'ai reçu, cher et savant ami, votre lettre du 26 juin, par laquelle vous voulés [sic) bien m'exprimer la satisfaction que vous dites avoir éprouvé [sic] à la lecture de mon Voyage. Je suis très fier, sans doute, de votre approba- tion ; mais je sens bien aussi qu'on vous a exagéré le mérite de cette pro- duction. Il est toujours certain que j'ai fait de mon mieux, et avec zèle et intérêt. C'était un devoir pour moi de parler de vous comme j'en pense, et quant à Mme Delandine, aucun de ceux qui la connaissent ne démentira l'épithéte que je lui ai donné {sic). Je vous suis obligé des peines que vous avés {sic) bien voulu vous donner pour faire connaître mon ouvrage. Je désire extrêmement qu'il se répande, et que le libraire n'ait point à se repentir de l'avoir imprimé dans ces temps difficiles. Je pense comme vous, que si la Bourse doit toujours se tenir sous les portiques de Saint-Pierre, les inscriptions pourront souffrir à cause de la multitude qui s'y assemble. Autrement, elles y seraient bien placées; il me semble que ce bâtiment de Saint Pierre est destiné pour le Musée, mais alors il faudrait eu bannir les publicains ; ils ont bien envahis (sic) le temple du Seigneur, comment respeeteront-ils celui des Muses ? J'ai eu l'honneur de voir M, de Montlausier (sic), plusieurs jours avant son départ. Nous avons dîné ensemble chés (sic) votre ancien collègue, Renaud de St-Jean d'Angely. Cette l e t t r e , dont le dernier feuillet n'a pas élé joint au volume, se trouve suivie d'un autre fragment qui est m a n i - festement antérieur à ce que nous venons de transcrire. Voici encore ces quelques lignes : Je ne sais quand j'aurai l'avantage de vous revoir, à moins que vous ne reveniés (sic) à Paris. Je suis cependant bien sollicité d'aller à Grenoble chés (sic) mon ami, M. de Valence; mais je suis retenu ici, el quand je prendrai mon essor, ce sera probablement pour visiter les contrées que je n'ai pas encore parcourues. Je désire de faire un voyage dans le nord de la France, quand j'aurai publié celui du Midi. Cependant il est possible que