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DC COUPS HUMAIN. 359 il n'y en a que 4 de 18 à 20 ans, et 3 de 2 5 , les 37 autres comptent de 30 â 70 ans. On ne comprend guère comment cet auteur a cru avoir démontré la non-influence des âges, sans s'être donné la peine de mettre en présence les objets de comparaison. On a établi de nombreux parallèles entre les parties supérieu- res et inférieures du tronc; ils manquent de vraisemblance, et surtout d'utilité. Nous nous bornerons à signaler l'analogie qui existe entres les membres thoraciques et abdominaux, dont Vicq-d'Àzyr a développé les nombreuses similitudes. Leur longueur diffère peu dans la vie intra-utérine (Sue, Devergie), de même qu'après la naissance jusqu'à la vingtième année. Mais, de toutes les analogies, celle dont sans contredit on trouve le mieux accentuées les preuves et les conséquences pratiques, est relative aux deux moitiés latérales. La loi de symétrie, qui régit les organes de la vie de relation, est rem- placée par la loi de balancement pour ceux de la vie nutri- tive. Ici, ressemblance de forme; là , égalité approximative de poids. Pour l'ensemble de l'organisme, une ligne médiane distincte établit une barrière Iranchée entre les deux moitiés de l'être pensant, sentant et mouvant. Un raphé médian ac- cuse encore dans plusieurs points leur séparation originaire, dont témoignent hautement les monstruosités par défaut de fusion, comme l'extrophie de la vessie, l'évenlration, la spina-bifida, etc. Les branches latérales de l'arbre vasculaire ou nerveux ne communiquent entre elles que par d'étroites anastomoses; aussi, est-on sûr de ne jamais rencontrer des vaisseaux ou des nerfs volumineux dans les incisions qu'on pratique sur la ligne médiane. Il est môme des opérations, comme la cystotomie périnéale-môdiane, qui ne peuvent guère revendiquer d'autre avantage. On a accordé à tout le côté droit une prédominance dont on a voulu se servir pour expliquer le plus ou moins de fré- «