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352 CORRESPONDANCE.
toutes nos adresses, toutes nos lettres sont imprimées, sont
publiques, on peut les lire, et on y verra nos principes, on
y verra notre conduite.
« Pitt, Dumouriez, Cobourg, Bordeaux, Marseille, d'intel-
ligence avec nous ! Les trois premiers sont les ennemis de
la République française; ils sont conséquemment ceux des
Lyonnais. Quant à Marseille et Bordeaux, elles n'ont reçu
de nous aucun appui, aucun secours; mais nous devons à la
vérité de dire que ces villes veulent, ainsi que nous, la li-
berté, l'égalité, la République une et indivisible, et que sous
ce rapport nous fraterniserons avec ces deux grandes cités.
« Voilà , citoyens représentants, la vérité; voilà ce que nous
opposons aux calomnies qu'on a disséminées, placardées, col-
portées dans toute l'étendue de la République contre le dé-
partement de Rhône et Loire, et particulièrement contre la
ville de Lyon Fait et arrêté en conseil général. Lyon,
,1e 2 août 1793, l'an second de la République française. (1) »
J'ai pensé, Monsieur le Directeur, que ces documents sur
Mazade d'Avèze et le comte Précy, pourraient jeter quelque
lumière sur l'histoire de notre siège, et je vous prie de les
insérer dans votre prochain numéro.
(i) Adresse de la municipalité provisoire à la Convention nationale. Lyon,
imprimerie d'Aimé Vatar-Delaroche; 1793, in-4 0 , pages 4, 5 et 6.