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Piî KGIISE DE SAINT-JEAN. troisième, la quatrième, le Gros sing, quart sing, seval, et quelques autres plus petites. Parmi les objets précieux dont Saint-Jean fut dépouillé par la révolution, on regrette surtout un bon nombre de tableaux es- timés ; quelques-uns d'entre eux étaient même l'œuvre de grands maîtres. Tels étaient : Un Christ au tombeau, par Pierino De- vaga, dans la chapelle du Saint-Sépulcre ; Une Cène, de l'école de Jules Piomain, dans celle de Bourbon ; Un ex voto de Leblanc, cha- pelle de Saint-Joseph, etc. Quant aux reliques de la cathédrale, elles étaient autrefois très nombreuses, tant à St-Etienne qu'à Saint-Jean. Dans la première de ces églises, elles étaient gardées par le custode sacristain qui tenait son nom de cet emploi; dans l'autre, par le trésorier. On les portait en grande solennité aux processions des Piogations. Mais les calvi- nistes les dispersèrent en 1562, et il n'en resta qu'une très petite partie. C'était 1° le chef de St-Irénée soustrait à la fureur des pro- testants pendant le sac de l'église de Sainl-Irénée et porté à la ca- thédrale. Une partie en fut laissée dans le Trésor d'où elle prove- nait. Une autre fut remise, en 1735, au séminaire de Saint-Irénée ; une dernière enfin à Louise-Elisabeth de France, duchesse de Parme, lors de son passage à Lyon. 2° Une mâchoire de saint Jean- Baptiste donnée à la cathédrale par Jean, duc de Berry, et préservée des huguenots ainsi que les deux suivantes par le greffier Croppet ; 3° un doigt de saint Etienne ; 4° un os du bras de saint Vincent, donné, en 1443, par le cardinal de Saluées ; 5° une côte de saint Laurent ; 6° le fameux morceau de bois de la croix de J.-C. ; 7° un morceau de la chappe de saint Pierre.