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                                    ÉGLISE DE SAINT-JEAN.            'M

 iité, en comparaison de ceux où nous vivons, un saint en a quel-
quefois remplacé un autre sur le même autel, et plus souvent en-
core, diverses fondations y ont élé cumulées, ce qui a fait perdre
de vue les premiers et véritables fondateurs. Je trouve dans les
tilres gothiques que, pour la croisée en particulier, le trésorier
Leymens avait, en 1257, établi deux prébendiers dans Saint Pierre,
chapelle qui eut des revenus à Larajasse. En 1347, le drapier
Pérédo constitua une rente à la petite Magdeleine, et, en 132G, le
chevalier Puppon fit de même à Sainte-Apollonie qui est dite lui
être contigue. Avant que le jubé primitif eut été renversé par les
calvinistes, je vois qu'il y eut en 1344, Saint-Jacques-le-Majeur, par
Jean de Chatelard; Saint-Georges, à l'angle gauche du chœur, par de
Marzé, chanoine en 1287 ; Saint-Thomas-le-Majeur, où de Saluées
établit deux prébendiers en 1432 ; les trois Maries et Saint Nicolas
que Bérard d'Acre, de la famille deBrienne qui occupa le trône do
Constantinople, dola magnifiquement par son testament de 1249 ;
Sainte-Catherine, à l'entrée du chœur, par Arnoud de Colonges,
chanoine en 1240, et à laquelle de Trézette attacha deux prébendiers
en 1440. Il y eût encore la chapelle de la Trinité , sous la tribune,
par Hugues de Talaru ; celle de Saint-Martin, où Simon de l'Au-
bépin fut inhumé en 1400 ; probablement colle de Saint-Jean l'E-
vangéliste, pour laquelle Isoard de Brou fonda deux chapelains en
12C0 ; celle à laquelle on attacha les prébendes d'Urgel ; celle dont
Jean de Varennes ordonna la construction en 1215 ; celle de l'Eau-
Noire qui était peut-être dans l'église de Saint-Etienne; enfin, l'autel
de Saint-Spérat, dans la conque, de toute antiquité. Il no m'est
pas permis d'avancer plus loin dans ces ténèbres (1). »
   Ces chapelles si nombreuses et si richement entretenues pour la
plupart, ne formaient pas seules, au siècle passé, la décoration inté-
rieure de la cathédrale, on y voyait encore une multitude d'orne-
ments accessoires qui doublaient la splendeur du culte, et inspi-
raient un respect mêlé d'admiration. Tel était le jubé placé au-



  ( r ) TVI. J a c q u e s , la l'rimaliale,   yt. />4.