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                    •W2
 El le paire de la vallée,
 Loin de la cime désolée.
 En passant délournc les yeux.




 C'est qu'autour de ton front aride
 Se dressent les trente rochers
 Qu'y posa la main du Druide,
 El que le fer n'a point touchés.
 Sous ta séculaire couronne,
 Bravant et Saturne et Bellone,
 Se lève encor ton commet-roi :
 Des temps monarque solitaire,
 Comme d'un manteau militaire
 Tu t'enveloppes de l'effroi.




Sous tes pieds, que de cités fortes,
Que de royaumes sont passés !
Que d'immortalités sont mortes !
Que de dieux par des dieux chassés !
Accroupi comme un sphinx de pierre,
Dont l'infatigable paupière
S'ouvre béante sur le Nil.
Tu vois, sur les jaunes arènes,
Le fleuve des races humaines
Couler vers l'Eternel exil.



Tu vois, telle qu'aux jours d'automne
La feuiile tombe au vent du nord,