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119 \m manuscrit qui est aux mains des Religieuses du même Ordre, dans la communauté de Romans (1). Marie-Renée Trunel, veuve de Jacques d'Àuxerre, prési- dent et lieutenant-général au bailliage ,de Forez, voulut se livrer à la vie claustrale, et alla d'abord chercher les bons conseils de François de Sales. Mmc des Gouffiers, Religieuse du Paraclet, dans la Saintonge, se rendit à Lyon, en ce temps-là , avec le dessein de se mettre sous la direction du même pontife. M llcs Valence, Roivin et Chandon se joigni- rent à ces deux nobles femmes, et allèrent à Annecy pour y voir de près l'esprit et la marche des Sœurs de François de Sales. M me d'Auxerre avait "un fils, qui était fixé à Paris ; dès qu'il sut, par les domestiques de sa mère, qu'elle songeait sérieusement à fonder un monasière, il se Iiiîla de venir y mettre opposition, autant qu'il était en lui. Mmc d'Auxerre avait été animée dans ses intcnlions parle P. Granger, de la Compagnie de Jésus. Mgr. Bcnys-Simon de Marquemonl, archevêque de Lyon, écrivit à François de Sales en faveur de la future fondatrice, et l'œuvre s'avança plus rapidement. Mme d'Auxerre acheta une petite maison aux Terreaux, près de Saint-Claude, sur la paroisse Saint-Pierre. L'archevêque donna mille écus pour aider aux revenus du monastère nais- sant. Rientôl après, _Mme d'Auxerre, MIIra Valence, Roivin et Relet reçurent des mains de Mgr. de Marquemont, un voile à la façon des Sainte-Claire, une robe de gris minime et un cordon pour ceinture.; mais les compagnes de Mlllc d'Auxerre avaient incliné vers le projet de créer un Ordre appelé de la Présentation. 11 se trouva un prêtre pieux, du nom de Sor- (i)Jl a pour titre : fondation du monasière de ht Visitation Suiuu-Miirie, t'Ialdi à Lyon en IJeliecoitr, le 2 février 1 G1 5, et le second monaitir; de t'Ordi e. {M;nni?('rit de i '[(> pag<\s in- ' ( '', i (i i :'i à i - t f ) ) .