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LU ne ei m (0 s^&®~ L'année 1840 n'a point failli aux terribles catastrophes dont les prophéties l'avaient si libéralement dotée. Les inon- dations ont accompli et dépassé tout ce que les prédictions nous annonçaient de sinistre. Il y a donc quelque chose de vrai au fond de tous ces bruits, dans ces naïfs récits que le peuple accueille et propage, vagues rumeurs dont on ne sait à qui faire remonter l'origine. Oui, certainement, mais le de- vin, c'est l'observation des phénomènes de la nature, c'est l'expérience des siècles. Aussi, demandez aux agriculteurs, ils vous diront que telle source ne jaillit qu'à la veille de gran- des pertubations terrestres, ils vous diront que l'extrême sécheresse fait pressentir l'inondation. En effet, il y a six mois à peine, toute la ville s'entre- tenait d'une pierre mystérieuse, mise à découvert dans le lit (1) Cet article et les vers qui le suivent ont été tirés à part avec des do- cuments historiques sur l'inondation de 1840 et sur toutes celles qui affli- gèrent Lyon à diverses époques, et se vendent dans nos bureaux et chez Guymon, libraire, rue Lafond. Une brochure i«-8°, de plusieurs feuilles. — Prix : 1 fr. 25