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lais-des-Arts, où il mérite de figurer parmi les richesses lapidaires
que possède notre musée.
   J'ai dit qu'une autre inscription existe au même lieu : on peut la
voir au bas du pavillon dont j'ai parlé, et vers la partie qui donne
sur le Rhône, dans un contrefort de la terrasse. C'est l'épitaphe d'un
père et d'une mère placée sur leur dépouille mortelle par leurs deux
fils. Le petit cippe sur lequel on la lit est tronqué dans sa partie in-
 férieure, et mutilé en plusieurs endroits ; mais l'inscription, est à
 peu près entière. Il n'y manque que la plus grande partie de la der-
 nière ligne, et quelques caractères à l'avant-dernière. Tout cela est
 facile à suppléer, comme je le fais dans la copie que je donne ici, et
 que jai relevée avec attention sur le monument.

                   D.                        M.
                     ET. MEMORIAE. AETE
                     RNAE.       PEIRONI
                     MARCELLI. ET. ATTI
                     AE. R H O D O P E N I S
                     ATTIVS.ANNIANVS.ET
                     PETROJY. VITALIS
                     FIH. EOR. PARENT
                     PIISSIMIS. P. C. Et Sub
                     ascia dedicAYERunt.
   Cette inscription me paraît inédite, et Spon lui-même ne la point
remarquée lorsqu'il a copié celle que l'on voit au même lieu. Mais
elle n'offre rien de bien saillant. On peut seulement remarquer le
nom de RHODOPENIS, évidemment grec, dont la terminaison est ici
fort singulière.