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  Les accents des clairons, les hymnes de victoire
  Vont frapper les échos des châteaux d'alentour,
  Et des preux de la guerre annoncent le retour ;
  Et le triomphe sonne ! et la foule accourue
  En tumulte se presse et sur leurs pas se rue....
  C'est le bruit! c'est la fête! et mille et mille vois
  Semblent en une seule éclater à la fois!



                                IX (1).


  Ecoutez ! écoutez ! les cloches ébranlées
  Jettent du haut des tours leurs sonores volées ;
  Le peuple, au temple antique, à pas lents et pieux,
  S'achemine et par flots inonde les saints lieux ;
  L'encens fume; et tandis qu'en odorant nuage
  À l'entour des piliers il tourbillonne et nage,
  Au milieu des parfums et des calmes clartés
  Que les lampes d'argent versent de tous côtés,
  La foule, avec ferveur, murmure et psalmodie
  Des cantiques sacrés la sainte mélodie;
  Et puis des jeunes gens et des vierges en choeur
  Elèvent à la fois leurs vœux vers le Seigneur;
  Sur l'aile de la foi leur prière s'élance;
  Et tandis qu'à ces chants d'amour et d'espérance;
  Austère, accompagnant le chœur religieux,
  L'orgue môle, éclatant, ses sons majestueux,
  Parfois l'on croit ouïr des bruits vagues et frêles,


  (1) Cette strophe fait allusion à la musique religieuse avec accompagw-
menl de clochettes,