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209 Bonnand, président, Serre, Brunon, Chazotle, conseillers- municipaux , et Ricateau, médecin, agent national. Saint- Etienne éprouva à cette époque beaucoup d'agitation. Les membres du conseil trouvèrent peu de sympathie dans la po- pulation ; leur président n'avait pas su se concilier la consi- dération des partis ; il fut en butte à toutes sortes de sarcasmes et d'outrages. Des matières incendiaires furent jetées dans les caves et occasionnèrent de violentes explosions. Le 8 germinal an VI (28 mars 1798), Saint-Etienne et ses faubourgs furent déclarés en état de siège. Des arrestations furent opé- rées contre des hommes soupçonnés de faire partie des asso- ciations de Jésus et du Soleil. On célébra cette année le 18 fructidor, comme triomphe de la liberté sur l'anarchie, le 10 août, comme fêle nationale, et l'on planta à celte occasion un arbre de la liberté sur la place Chavanel. Le 5e jour complémentaire de l'an VI ( 21 septembre 1798 ), M. Serre fut nommé président et après lui MM. Jamin et Lar- don occupèrent le fauteuil jusqu'à la chute du directoire., au 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), où Bonaparte étouffa la république. Le 27 messidor suivant ( 16 juillet 1800), M. S. Thiolière- Dutreuil fut placé à la tête de l'administration, et après lui MM. Louis Craponne et Gabriel Fiard, qui fermèrent les der- nières plaies de l'anarchie et remplirent successivement les fonctions de maire pendant tout l'espace qui s'écoula du Con- sulat à l'Empire. Isidore HEDDE. e ( La 3 et dernière partie au prochain numéro ). 14