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 Le tardif chèvre-feuille
 Et la mûre au buisson.

 L'alouette fidèle
 A nos champs de maïs
 S'y blottit, l'hirondelle
 S'envole à tire d'aile
 Vers de lointains pays.

L'été perd sa couronne,
Le feuillage est moins vert,
Tout devient monotone ;
Voici déjà l'automne,
Voilà bientôt l'hiver.

L'hiver et les soirées
Dans les salons brillants !
Jeunes femmes parées
Et vierges adorées,
Regards, soupirs brûlants 1

Et les fleurs embaumées
Dans les cheveux soyeux !
Les romances aimées,
Les danses animées,
Et les rires joyeux !

Mais pour celui qui pleure,
Mon Dieu, qu'importe, au bail
Qu'une haleine l'effleure
Et que son soupir meure
Sur un front virginal !..